La dualité c’est quoi ? Pourquoi chercher à mieux comprendre la dualité ? Bien entendu, il ne s’agit pas d’acquérir de nouvelles connaissances intellectuelles que nous allons ajouter à notre brillant intellect déjà bien rempli. Il s’agit ici d’en comprendre les méandres pour mieux en déjouer les pièges. Les méthodes PEAT nous proposent un ensemble de pratiques pour la reconnaitre en nous et l’apprivoiser. Mais dans quel but et pour aller où ? Vers l’Unité !

 

De la dualité, à l’unité, cet autre état de conscience

Rencontrer l’unité en soi peut paraître inatteignable.  Chaque jour, alors que nous nous rapprochons d’un état unifié de notre conscience, chaque jour nous connaissons une plus grande joie indicible, profonde, intériorisée et bien présente. Alors partons ensemble, dans ce monde bien particulier qui est celui des paradoxes que la vie nous présente encore et encore et dont nous en comprenons à peine les messages.

Pourtant, c’est la quête de chaque être qu’il en soit conscient ou non, celle de retrouver un état de profonde plénitude quelles que soient les circonstances extérieures. Nous l’avons tous contacté un jour dans notre vie. Cela peut être lors d’un coucher de soleil où dans cet instant nous sommes unis avec le cosmos. Un moment très spécial avec notre amoureux où nous nous sentons unis et avons le sentiment que rien ne peut nous séparer. 

Parmi les milliers de polarités qui existent dans notre monde, il en est une qui fait couler beaucoup d’encre :

Amour Attachement/Liberté

J’évoquais plus haut cet instant d’éternité que nous avons tous vécu un jour ou l’autre et qui reste gravé dans notre mémoire. Nous le ressentons lorsque nous sommes amoureux, que nous nous sentons reliés à notre amoureux, et aussi reliés à la vie, au cosmos, à tout ce qui nous entoure ! N’est-ce-pas un état fondamentalement merveilleux, et au-delà de l’objet de notre amour, n’est-ce pas un état que nous voudrions connaître à jamais ?

Et pourtant….. nous le perdons de vue ! il nous échappe et semble s’évaporer, disparaitre.

Le sage Sadhguru nous dit : 

« Être à moitié en vie est une souffrance qui est aussi celle d’une grande partie de l’humanité. Les gens se sentent à moitié vivants car seule une partie d’eux est en vie.

« Les gens à moitié vivants vont souffrir de tout… de l’ignorance, de l’éducation, de la pauvreté, de la richesse, d’être seul, d’être en couple, s’ils n’ont pas d’enfant ils en souffrent, s’ils en ont-ils en souffrent aussi…

Ils souffrent de tout ! Même de la mort avant qu’elle n’arrive… ils souffrent de ce qui est ET de ce qui n’est pas ! »

Tout comme bien d’autres sages, il nous parle de la dualité, de cette souffrance de ne vivre qu’une moitié de notre vie, de vivre sur seulement un pôle, ce qui nous met en déséquilibre et nous oblige à rechercher l’autre pôle pour retrouver notre équilibre.

Et la polarité Amour/liberté où ici nous parlons de l’état amoureux, nous parlons d’amour attachement qui au bout d’un certain temps, nous aliène et nous emprisonne et nous renvoie vers le pôle opposé, celui de la liberté, à laquelle nous aspirons encore plus fortement par contraste.

Vous voyez ce dont je parle ! Ca aussi nous l’avons tous vécu !

L’amour inconditionnel n’est pas, bien entendu, l’amour attachement. Il arrive parfois que nous contactions cet état d’amour universel mais dû à nos conditionnements, il va glisser vers l’attachement, et avec l’attachement, il y a la peur de perdre l’objet de notre désir qui nous semble être aussi l’objet de notre bonheur !

Alors pourquoi glisse t’on de cet amour universel, éternel, illimité, grandiose à quelque chose de bien plus petit, étriqué qui se limite à cet être en face de nous, somme tous et toutes assez imparfaits ? Mais qui devrait nous rendre heureux et combler nos vides intérieurs ?

Nos conditionnements, nos émotions, nos croyances, nos modèles parentaux etc.

Avec les Méthodes PEAT, on se charge de tout cela, à travers de nombreux outils variés, pour nous libérer de nos schémas de pensées, de nos dépendances affectives, de nos peurs du rejet ou de l’abandon. Pour retrouver cet amour inconditionnel vis-à-vis de notre partenaire, et aussi vis-à-vis de tous les êtres qui illuminent notre vie et en premier lieu, nous-même.

Alors la dualité, c’est quoi ?

La dualité naît d’un déséquilibre entre deux pôles : la polarité Rejeter – Accueillir ou accepter

Rejeter – Accueillir ou accepter et en fonction de la situation ou de la charge émotionnelle, nous pourrons nuancer en recherchant une polarité plus adaptée à la situation.

« Je me sens rejeté car je n’ai pas été invité à la fête d’anniversaire ». Si un pôle est en excès, l’autre est en faiblesse, en conséquence, il est important de ramener les deux pôles à l’équilibre pour atteindre un état de neutralité dans la situation.

En général, toute problématique actuelle a sa cause dans notre passé, suite à un ou plusieurs événements douloureux qui engendre des croyances, qui sont comme des vérités pour la personne qui y croit. « A chaque fois qu’il y a une fête, je ne suis pas invitée ».

Pour reprendre la polarité Rejeter/Accueillir, il se peut que la personne s’auto-rejette et ne sait pas s’accueillir. Il se peut que sans le vouloir, elle se comporte ainsi avec son entourage. Dans ce cas, en travaillant sur toutes les charges émotionnelles en rapport à cette polarité ainsi que toutes les croyances, nous amènerons la polarité à l’équilibre et lorsqu’elle se trouve à l’équilibre, nous sommes en position de neutralité !

En conséquence, grâce aux Méthodes PEAT, il est possible de travailler avec une polarité en identifiant la problématique, puis nommer l’émotion que nous ressentons et trouver le pôle opposé. Ainsi nous regardons le problème dans sa globalité et non à moitié.

Quand le jugement n’a plus sa place…

Hormis les charges émotionnelles qui nous habitent et qui nous conditionnent depuis notre enfance, il y a les jugements de valeur que nous portons sur les situations que nous traversons ou bien que nous observons. Ces jugements de valeur sont liés à notre perception du monde tel qu’on nous l’a enseigné.

Dans le principe de la réunification des contraires, vers un état unifié de conscience, le jugement n’a plus sa place.

Certains mots sont très connotés sur lequel nous portons un jugement négatif assez fort. Par exemple le mot « destruction » porte en lui-même une charge négative importante. Et pourtant lorsque nous réfléchissons en termes de polarité, c’est-à-dire que nous regardons le monde de façon complète et non partielle, alors destruction s’associe à construction, et les deux vont former un tout indissociable. Et dans cette polarité destruction/construction, nous avons la notion d’évolution et de transformation. Car toute « destruction » est précurseur de transformation et donc d’évolution.

En conséquence, si nous regardons un seul pôle de la polarité nous manquons de perspective et pouvons appliquer un jugement erroné sur une situation. Lorsque nous réconcilions ces contraires, que nous les ramenons au point zéro, à ce moment là, tout jugement disparaît car nous comprenons que chaque chose engendre son contraire et que la vie dans notre monde est une alternance d’opposés, pour sans cesse tenter de revenir à l’équilibre, tel le funambule sur son fil.

De la dualité vers l’unité : intégrer la notion de changement avec les Méthodes PEAT

La seule chose qui ne change pas c’est le changement ! C’est l’essence de la vie même ! La vie est mouvement.

Regardez comment le monde se transforme ! Les nuages qui se transforment en pluie qui vient irriguer la terre, et faire pousser les plantes, qui à leur tour engendreront des graines, qui se seront nourries du terreau des feuilles et de la pluie des nuages.

Tout ce qui ne bouge pas, meurt. Prenez l’eau stagnante, elle putréfie. Ramenez le mouvement dans cette eau, et elle deviendra claire et vibrante. Également, si nous prenons l’image du funambule sur son fil, pour se maintenir en équilibre il doit absolument avancer. S’il reste immobile, il va tomber.

Pour arrêter de juger, il est essentiel de prendre du recul et de l’altitude. De regarder le monde avec distance et voir comment il se transforme sans cesse.

J’aimerai conclure par une citation, Extrait du verset 10 du Tao Te King :

L’unité

Donner naissance et nourrir,

avoir sans posséder,

agir sans rien attendre,

diriger sans tenter de contrôler :

ceci est la suprême vertu.

Retrouver la voie ultime de l’équilibre, au centre de nous-même pour voir la vie sans filtre, de façon neutre, nous donne accès à l’amour inconditionnel dans la compréhension des cycles naturels de la vie. Ceci va engendrer forcément un profond sentiment de plénitude et de bien-être.

Pour plus d’informations sur les Méthodes PEAT n’hésitez pas à nous contacter ou consulter notre annuaire pour trouver un thérapeute Méthodes PEAT, près de chez vous.