Si la confiance en soi passe par la reconnaissance de ses propres compétences, l’estime de soi, passe, elle, par la reconnaissance de notre propre valeur. La confiance en soi concerne donc l’évaluation de combien je me sens capable. Alors que l’estime de soi concerne l’évaluation de combien je me sens valable. Elle concerne la fidélité à soi, à ses valeurs, besoins et émotions (pour plus d’informations sur la notion de confiance et d’estime, n’hésitez pas à consulter notre article sur le sujet). Aujourd’hui, nous découvrirons à la lumière des Méthodes PEAT un autre pilier fondamental de la confiance en soi, celui de l’image de soi.
L’image de soi : une construction mentale subjective
Plusieurs piliers façonnent la confiance en soi. L’estime de soi et l’image de soi sont deux fondations de cette notion de confiance. L’image de soi se retrouve parmi la résultante de trois composantes de la confiance en soi : l’estime de soi, l’image de soi et l’amour de soi.
L’image de soi, correspond donc à l’idée que chacun d’entre nous se fait de son identité physique (apparence) et psychologique. Lorsqu’elle est en lien avec l’identité physique, elle est assimilée à l’image que nous renvoie notre corps, et à l’interprétation que l’on en fait.
D’un point de vue psychologique, l’image de soi est liée à l’estime de soi et à la façon dont nous nous jugeons. L’image que nous créons de nous-même est donc définie par le rapport entre l’image que nous percevons de nous et l’image d’un soi perçu comme idéal. L’image de soi se construit également par le regard d’autrui et cette image ne correspond pas toujours à la façon dont les autres nous perçoivent. L’image sociale de soi correspond à l’idée que chacun se fait de son identité à partir d’indices sur soi-même que l’individu perçoit d’autrui.
Parfois, l’image de soi est déformée…
L’image de soi est une construction mentale subjective et ce n’est pas un critère de beauté. Elle n’est donc pas toujours réaliste mais nous y croyons très fortement néanmoins. Lorsque notre image est erronée et que nous nous percevons d’une façon qui ne correspond pas à ce que les autres perçoivent de nous, plusieurs facteurs peuvent être évoqués.
- Le conditionnement mental correspond à ce que les adultes disaient de nous lorsque nous étions enfants. Ils nous ont inculqués des croyances à propos de nous-même qui persistent à l’âge adulte. Par exemple si la petite Marie a entendu pendant toute son enfance qu’elle était extrêmement maladroite, à l’âge adulte, elle ne se sentira pas capable d’accomplir certaines tâches nécessitant de la dextérité car elle se considèrera incapable à cause de sa maladresse.
- Notre image mentale corporelle est en lien avec l’image que nous nous faisons de notre corps. La société actuelle véhicule de nombreux « standards de beauté ». Les jeunes femmes et jeunes hommes qui ne ressemblent pas à ces standards irréalistes peuvent rapidement développer des complexes qui pourront dans certains cas conduire à des troubles alimentaires graves ou encore à exercer la chirurgie esthétique.
- Nos échecs passés (scolaires, amoureux, professionnels, amicaux) peuvent nous conduire à développer de la culpabilité qui aura un impact négatif sur notre image de soi. Nous aurons tendance à ressasser ces échecs au lieu d’y voir les enseignements et avancer vers une nouvelle réalité. Par exemple, un échec professionnel peut nous conduire à interroger notre capacité d’adaptation et notre capacité même à travailler, nous perdons ainsi confiance.
C’est lorsque notre image de soi est déformée que les Méthodes PEAT peuvent être d’un immense secours en nous aidant à reprogrammer notre cerveau et en évacuant les croyances limitantes.
Comment développer une meilleure image de soi avec l’aide des Méthodes PEAT ?
Pour booster son image de soi et retrouver un véritable mieux-être intérieur : développer l’amour de soi est une étape fondamentale. L’amour de soi favorise une bonne image de soi qui favorisera une meilleure confiance en soi. Si l’image de soi parle de la façon dont je me regarde extérieurement, l’amour de soi sera liée à la façon dont je me regarde à l’intérieur. Nous pouvons à partir de là nous poser quelques questions :
- Quelle valeur je porte quand je communique à l’extérieur ?
- Quelle vision ai-je de mon identité ?
- Est-ce que j’apprécie ce que je dégage au-delà du physique, de l’apparence et l’aspect vestimentaire ?
- Suis-je conscient de ce que je dégage ? Comment est-ce que je pourrais le décrire ?
- Est-ce que je semble sympathique ?
- Est-ce que je déplais ? Notez ce qui à votre avis, déplait !
- Est-ce que je me sens plutôt agréable à regarder ?
Notre vision de nous-même n’est qu’une construction de notre esprit. Il nous appartient donc de la rendre aussi plaisante que possible, tout en évitant, naturellement, de sombrer dans l’arrogance car s’aimer un minimum est indispensable pour éprouver du plaisir et trouver du charme à la vie.
Par exemple si l’on se sent 20 ans de moins et que l’on y croit, nous percevrons et ressentirons notre corps d’une façon complètement différente. Il en est de même avec la vision, en prétendant être un pilote qui a une super vision, celle-ci s’améliore. Notre corps réagit à notre pensée, nous pouvons donc complètement changer notre perception de nous-même en changeant nos croyances.
Trouver une personne qui nous inspire dans sa façon de se présenter, et avec les Méthodes PEAT nous pouvons modéliser cette personne pour intégrer cette capacité. Nous avons un outil spécifique pour apprendre à se déployer plus amplement.
Le DP4, l’outil ultime des Méthodes PEAT pour booster l’image de soi
Nous sommes tous conscients que le mental a besoin de mouvement pour maintenir vivant un traumatisme. Celui-ci a besoin d’être maintenu à l’état de souvenir et afin de définir un souvenir, il y a quatre éléments qui entrent en jeu : l’image, l’émotion, la sensation physique et la pensée.
Afin de maintenir en vie cette mémoire, le mental réécrit perpétuellement l’histoire en appliquant des variations minimes sur ces éléments. Avec l’aide des Méthodes PEAT nous figerons ces quatre éléments afin de forcer le mental à dissoudre le souvenir.
Nous chercherons ensuite avec l’aide des Méthodes PEAT à atteindre l’équilibre, état d’homéostasie ou les charges positives aussi bien que négatives sont intégrées. En assimilant les deux polarités d’une situation, celle-ci ne sera plus mouvante en nous et ne génèrera plus de déstabilisation. Le bouton est éteint et nos émotions sont apaisées. Nous avons ainsi l’espace pour faire peau neuve, changer nos croyances pourquoi pas changer l’image que nous percevons de nous-même.
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